Naissance d’une maison gaming #1 : 1er étage, 1ères galères
On s’en souvient très bien. Fin août, on a monté les outils dans la Tour, premier étage. On savait qu’imaginer une maison gaming c’était une chose, mais la construire, c’en est une autre. Il faut que chaque étage prenne la forme de ce qu’on a en tête : un lieu immersif, fonctionnel, pensé pour le jeu. Le plan semblait simple. Enlever le plafond, piquer les murs, tout nettoyer, couler une chape bien propre. Dans la réalité, on met le nez dans un millefeuille d’enduits accumulés depuis des décennies. On gratte, on brosse, on aspire. Ça sent la vieille pierre et la chaux qui s’effrite.

Clément et moi, on vient le plus souvent possible. On libère nos agendas pour ça. Parfois il faut remonter à Paris. Entre deux allers retours, Stéphane et Pascal avancent et nous tiennent au courant tous les jours. Photos, messages, petits bilans du soir. C’est précieux. On a l’impression d’y être même quand on ne peut pas.
On commence par les pavés. On ne veut pas les casser. On les dépose un à un, on les met de côté, bien alignés. Ils resserviront. Rien que cette étape prend du temps. C’est minutieux, presque méditatif.

Les bras tirent, la poussière colle, mais on avance. Heureusement on est toujours aidé, et cette fois c’est Blanche, la femme de Clément qui nous prête main forte !
Sous les pavés, un vieux torchis sec comme un biscuit. Des traverses de bois prises dans les grosses poutres. On comprend comment tout tenait. On fait tomber l’ensemble au premier, on charge le camion qui attend en bas, on file à la déchetterie, on revient, on recommence.

Plusieurs jours comme ça. À la fin, on respire mieux, les poutres sont libérées, l’espace paraît déjà plus grand, même si on est encore loin de la maison gaming qu’on a imaginé !

Le maçon arrive pour prendre les mesures de la chape. Il pose son laser, il note, il recontrôle. Verdict qui pique un peu. Vingt deux centimètres d’écart entre le point le plus haut et le plus bas. On se regarde. On imagine nos fauteuils qui roulent tout seuls dès qu’on lâche le pied. Pour rattraper un tel écart, il faudrait une première chape pour mettre à niveau, attendre, puis une seconde chape finale. Temps de séchage, calendrier, et le doute qui s’installe.



Le soir, on en discute autour d’une bière. On se laisse quelques jours pour réfléchir, et surtout le temps que le maçon nous envoie le devis. Au final, le montant n’est pas si élevé, mais les délais commencent à nous inquiéter. Alors on décide de monter d’un étage.
To be continued…
Coming next : on bascule au deuxième et on découvre la pièce sous un autre angle. Plus haute, plus lumineuse, plus belle. Le linteau nous fait une petite frayeur, et le solivage devient la clé du puzzle.
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